Le Scriptorium
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Néron
Néron
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Les Di Castelli Empty Les Di Castelli

Jeu 21 Nov - 19:55
Il y avait, parmi toutes les familles dont l'auguste nom, qu'il fut d'humble consonance ou fièrement titré, mériterait de siéger dans cet ouvrage, celui glorieux des Di Castelli. J'entends ici par gloire, non celle de la vanité, dont quelques nobles se parent et que Horace lui même désigne dans les Epîtres sous le nom de Servus pecus, qui ne les diffèrent en rien des masses ignorantes mais bien celle dont l'honneur fait louange à ceux qui en sont parés et rend à l'Homme par ses actes, la dignité de sa grandeur. C'est cette chose que l'on nomme en langue ancienne sous l’appellation de « gens Nobilitatis »

(…) Et autant qu'ils furent bons avec les faibles et avenants avec ceux que la nature appelle à défendre, joignant aux cohortes humanistes, le flambeau d'un monde plus juste, furent ils impitoyables avec leurs ennemis, ceux là qui se dressent par leurs actes infâmes contre la lumière dévolue aux Hommes, par Dieu et la République ; Ce faisant rendirent-ils gloire par le rempart du corps au sens premier de la vertu commune à la noblesse et à la défense de cette cité, comme l'exprima Horace par ses Odes : « Dulce et decorum est pro patria mori »




Extrait de Dulcia Da Monti, "Des personnages illustres de Calphéon, sous l'avènement de la république". Livre I, 285.







Le nom complet de la famille est Volderone Strossi Di Castelli, bien que soit seulement utilisée l'appellation Di Castelli.

En effet, les ancêtres les plus directs des Di castelli, portent le nom de Volderone. On sait peut de choses sur leurs origines sinon qu'on trouve leurs traces sur les côtes non loin d'Epheria et qu'ils auraient porté l'aigle comme emblème sans qu'aucune corrélation sérieuses puisse être fait avec les armoiries de Calphéon. Il s'agit là sans doute d'une pure coïncidence.

Les récits à leur propos font état d'une famille dure dont la fortune était importante. Durant les grandes années de la monarchie Eloisia Volderone, héritière de la maison se marie avec Nicolo Strossi, dont la famille était préposée à la défenses de forts sur la frontière Calphéenne. Les forts passant sous contrôle de cette alliance familiale seront rapidement nommé les castelli, et progressivement, la désignation de Di Castelli, prendra le pas sur les noms Volderone et Strossi. Encore aujourd'hui, Eloisia symbolise cette vertu implacable dont se réclame les Di Castelli.

Le tournant humaniste de la famille, à la réputation initialement cruelle est rattaché par plusieurs contemporains à Sorgenta Rosso. D'humble condition, Sorgenta, que certaines versions désignent tantôt comme une courtisane, tantôt comme une couturière d'origine modeste, parvient à charmer Tancredi Volderone, un important financier de la cour qui, raconte la légende, sous l’influence de la belle, aurait s serait amandé du caractère pragmatique de son existence pour embrasser une vision plus progressiste de la société. Cette impulsion, mènera naturellement plus tard les di Castelli, à embrasser les idées humanistes.

Sous les règnes de Guy Serric et de son père, les Di Castelli soutiennent dans un premier temps l'initiative des croisade contre Valencia. Mais sans doute les fiascos de celles-ci les emmènent progressivement à juger avec méfiances les projets de la monarchie. Si ils participent sans enthousiasme à la guerre contre Serendia, lors de la mort brutale de Guy Serric, ils soutiennent sans condition l’instauration d'une République. Ils sont aujourd'hui de fervent défenseurs du parti des Erne et de farouches opposants à la ligne dure de Batian.

Les Di Castelli tirent leur patrimoine de forts de défenses dont ils ont la charge ainsi que des fermes avoisinantes, pourvoyant à l'approvisionnement en grain de la capitale. Il ont aussi quelques imprimeries grâces auxquelles ils ontribuent a diffuser nombre de thèses humanistes.







RICARDO DI CASTELLI

Ricardo est le patriarche de la famille. Bon vivant et de nature avenante et joyeuse, Ricardo est reconnu par la plupart des gens qui le côtoient comme un homme sage et de bonne compagnie. Si il fut dans sa jeunesse un homme porté sur les armes, il semble aujourd'hui plus disposé à user de son influence pour soutenir les idées humanistes et à protéger les arts et les lettres. Proche de Delphad Castillon [Certains affirment que la proximité du nom Castelli et Castillon en feraient des cousins ce qui n'est qu'une rumeur sans fondement réel], Ricardo, bien que partisan des idées républicaines, maintient les anciens devoirs de la caste noble en engageant systématiquement les enfants Di Castelli auprès de l'armée de Calphéon, comme l'expression d'un devoir sacré.

Ricardo a eu une jeunesse plus agitée que ne le suggère sa bonhomie habituelle et deux grands chagrins semblent avoir obscurcit la joie de son coeur. Le premier est la disparition de sa sœur que d'aucun situent une dizaine d'années avant la guerre contre Serendia. La seconde serait son amour impossible avec une sorcière de Tarif dans sa jeunesse, quoi que de l'aveux même de Ravenna di Castelli, cette histoire serait plus de l'ordre de la fable qu'une réalité.



RAVENNA DI CASTELLI

Ravenna est l'épouse sage de Ricardo. Cette femme au tempérament plus calme que celui de son époux, n'en est pas moins une femme respectée chez les Di castelli. Toujours drapée dans cette dignité pudique, elle représente la constance d'un devoir moral, qu'elle met au service de son époux et de ses enfants. Ravenna est une femme sans histoire, bien que les premières années de son mariage avec Ricardo aient menées à des relations conflictuelles. Si certain mettent cela sur une prétendue relation entre Ricardo et une sorcière de Tarif, elle même explique que la tradition d'un mariage arrangé est seule cause de la résistance de ses jeunes années. Elle est aujourd'hui une épouse dévouée envers son mari qu'elle soutient sans conditions.



ELIZA DI CASTELLI

Eliza est la jeune sœur de Ricardo. Entré très tôt au saint collège, elle devient Valkyrie aux cotés de son frère, dont elle est proche. Elle disparaît à l'âge de vingt-trois ans, s'enfuyant selon certain avec un jeune marchand de vin qui livrait la maison Di Castelli et dont elle s'était éprise. Son frère ne la reverra jamais.



GIOVANNI DI CASTELLI

Fils aîné de Ricardo et de Ravenna, Giovanni est un homme calme qui cultive une certaine courtoisie et un sens de la vertu qui en font un homme avenant. Néanmoins, derrière ce calme et cette douceur apparente, se cache une âme passionnée qui peut, en certaines circonstances, entrer dans une colère destructrice et une rancune tenace. Giovanni est un fervent défenseur des idées progressistes de l'humanisme qu'il défend grâce à une éducation poussée.

En plus de ses responsabilités familiales, Giovanni sert, comme tous les enfants Di Castelli, en tant que chevalier de Trina avec le grade de capitaine.



FABRIZZIO DI CASTELLI

Fabrizio est le second fils de Ricardo et de Ravenna. D'un naturel plus libre que son frère aînée, Fabrizzio n'a jamais caché son affection pour les femmes, quoi que d'aucun prétendent qu'il n'ait entretenu cette passion que par seule volonté de provoquer le débat. D'un esprit vif, Fabrizzio n'en défend pas moins tout sa vie durant une forme d'honneur chevaleresque a l'égard des femmes jusqu'à son dernier souffle. Il meurt lors d'un combat contre des ennemis de la république en opposant un rempart de son corps à une jeune femme, amie de la maison Di Castelli.

En plus de ses responsabilités familiales, Fabrizzio a servi, comme tous les enfants Di Castelli, en tant que chevalier de Trina avec le grade de capitaine.



LUCIA DI CASTELLI

Plus jeune fille de Ricardo et de Ravenna, Lucia à été envoyé très tôt au saint collège pour y recevoir une éducation digne de son rang. Entrée à l'académie comme une jeune fille insousciante et rieuse, elle affiche aujourd'hui une certaine fermeté dans son caractère propre à l'exercice de la vertu, si cher aux Di Castelli. Revenue de sa garnison à Epheria après la mort de Fabrizzio, elle seconde aujourd'hui Giovanni au sein de l'armée de Trina, en tant que Valkyrie.



DULCIA DA MONTI

Jeune courtisane montante venue de Serendia jusqu'à Calphéon, Dulcia est une jeune adolescente à l'éducation poussée, fille d'un propriétaire terrien de Serendia dont la ferme est brûlée durant la guerre. Soutenue en par divers nobles à son arrivée, dont les di Castelli, elle trouve refuge chez eux après des incidents contre les courtisanes à la fin de l'été 285. A l'hiver suivant, les Di Castelli engagent des procédures administratives ainsi que des tractations avec des maisons nobles, concernant Dulcia Da Monti.



VALENTINNA VOLPIA

Ancienne courtisane, amie fidèle de Dulcia avec qui elle a traversé de nombreuses épreuves, de la misère jusqu'à leur ascension à Calphéon, Valentinna rentre dans les ordres en 285 et devient confesseur de la maison Di Castelli en plus de ses charges de prêtresse. D'une nature douce et très proches des milieux humanistes, Valentinna est très appréciée par les Di Castelli.



ELCIRA

Jeune sorcière de Tarif, elle est la fille d'une sorcière ayant servit auprès de Ricardo dans sa jeunesse. L'amitié que le patriarche voue à la mère d'Elcira, l'a poussé à considéré la jeune femme comme une membre de la famille et les Di Castelli encouragent leurs enfants à s'attacher à leur tour les conseils avisés d'Elcira en matière de magie.
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