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Néron Admin Messages : 244 Date d'inscription : 20/11/2019

LES HUMANISTES

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Les humanistes regroupent un large panel d'intellectuels, nobles, scientifiques et artistes, ayant pour point commun leur conception progressiste de l'évolution des consciences, dans le but de modifier la société vers une meilleure justice sociale et humaine. Ils mettent en avant l'intérêt humain, persuadées qu'une amélioration de la situation intellectuelle et sociale du plus grand nombre ne peut être que profitable à la société. En effet, selon leur conception, plus une civilisation étend le degré d'apprentissage de sa masse plus elle à de chances de voir émerger des individus au haut degré de qualification, aussi bien agricoles, technologique, scientifique, artistique ou militaire, permettant de servir l'intérêt de l’État.
Les ennemis direct des humanistes, sont les pragmatiques et les conservateurs, contre qui ils livrent une guerre idéologique, sans merci.

REJOINDRE LES HUMANISTES
Il n'y a pas réellement de recrutement au sein des humanistes comme l'on pourrait procéder dans une guilde et l'hétérogénéité des intellectuels s'en réclamant est si complexe qu'aucune structure réelle ne serait en mesure d'encadrer ceux qui s'en réclame. Il est ordinairement acquis que les Humanistes se reconnaissent entre eux, soit par revendication directe de leur appartenance au mouvement, soit par divers signes abandonnés sur le chemin de leurs idées pour les plus prudents.
Les humanistes jouissent d'une grande solidarité entre eux et entretiennent un réseau d'entraide, considérant que leur idéal prime sur leur différences, sociales ou morales. Il n'est pas rare ainsi de voir un prêtre venir en aide à une courtisane, une courtisane à une noble dame vertueuse, une noble dame à un garçon d'écurie.

“Deux faiblesses qui s'appuient l'une à l'autre créent une force. Voilà pourquoi la moitié du monde, en s'appuyant contre l'autre moitié, se raffermit.”

Leonard de Vinci

LES HUMANISTES ET LA CONNAISSANCE

Les humanistes, et bien que comptant parmi leur membres de nombreux nobles aux idées progressistes, plaident pour une plus large diffusion du savoir auprès de la masse, indispensable selon eux à l'émancipation de la liberté de conscience, seule garante, selon eux, d'une plus juste répartition de l'équité sociale. Ce concept néanmoins, ne remet pas en cause la hiérarchisation des classes, persuadés que l'aristocratie (au sens de l'élite) reste indispensable à la bonne administration de la république et convaincu que le peuple ne se rebellera jamais en masse, adhérant au projet progressiste dès lors qu'on lui donne une plus grande chance de devenir un acteur partiel de son propre destin.
Ainsi, n'est il pas rares de voir des dame cultivés embrassant les idées humanistes, mettre leur temps à la contribution de l'éducation des plus défavorisés ou leur argent à l'ouverture d'écoles toujours plus nombreuses.
Les Humanistes s'appuient entre autre sur une technologie nouvelle, persuadés qu'elle révolutionnera la diffusion du savoir : l'Imprimerie. Cette technique de reproduction d’œuvres écrites à grande échelle reste selon eux la meilleure façon de faire diffuser leurs idées auprès du plus grand nombre.

“Ce qui fait la noblesse d’une chose, c’est son éternité.”

Leonard de Vinci

LES HUMANISTES, L'ART ET LA SCIENCE
Pour les humanistes, le progrès humain (et des autres races intelligentes) tient avant tout au génie de sa civilisation, génie dont les manifestations les plus concrètes sont l'art et la capacité à expliquer les mécanismes de fonctionnement du monde et de ses sciences. Il n'est pas rare de les voir ainsi parrainer les projets artistiques ou scientifiques les plus fou. Si certains projets peuvent s'avérer comme étant des échecs infructueux, à l'image de cet homme qui se tua du haut des remparts de Calphéon, affublé d'étranges ailes de chauve souris, afin de prouver que l'humanité était capable de voler, beaucoup d'entre eux restent de potentielles innovations capables, demain, de servir l'Humanité toute entière.
En outre, les humanistes tendent à essayer de prouver que la magie relèverait d'une science exacte compréhensible de tout homme ce qui peut parfois les emmener à des recherches alchimiques hautement contestable par le clergé, quoi que ceux finançant ces recherches tentent de demeurer le plus discret possible. Mais les avantages qu'offriraient une pleine maîtrise des science occultes à l'humanité et le bien qui en découlerait mérite, pour les plus acharnés d'entre eux, de prendre ce risque au nom de l'intérêt de tous.

“La science de la peinture est tellement divine qu'elle transforme l'esprit du peintre en une espèce d'esprit de Dieu.”

Leonard de Vinci

LES HUMANISTES ET LA RELIGION
Les humanistes ne remettent pas en cause la suprématie d'Elion, bien au contraire. Ils sont convaincus que les desseins spirituels de Dieu tendent vers une volonté d'élever la conscience des races civilisés, seule façon pour eux d'atteindre l'Utopie d'un Etat parfait,à l'image de la cité céleste d'Elion. En ce sens, certains d'entre eux sont convaincus que cette cité céleste serait en réalité Calphéon et que les écrits sacrés anticiperaient l'avènement de la république vers un ordre plus juste.
Cependant, si ils ne contestent pas l'existence de Dieu, beaucoup d'humanistes reprochent aux franges les plus extrémistes du clergé, d'avoir dévoyé le message de Dieu en le vidant de toute spiritualité pour n'en garder qu'un organe de répression et de jugement permanent au service d'une idéologie mortifère. Ainsi les humanistes n'hésitent pas à remettre en question, sinon Dieu et les textes sacrés, la paroles de ceux qui s'en réclament, jugeant que tout Homme devrait être en liberté de se saisir de la question de Dieu. A cette fin, les humanistes bravent certains interdit en traduisant en cachette les textes sacrés et utilisent les imprimeries pour diffuser au plus grand nombre ces traductions liturgiques.
Dès lors, certains accusent les idées humanistes de menacer l'unité de l'église si d'aventure tout un chacun pouvait accéder à la parole divine et il n'est pas rare de voir l'église se saisir d'ouvrages qui ne sont pas sous son contrôle afin d'éviter la menace d'un schisme potentiel qui menacerait le pouvoir des élites religieuses.

"Celui qui ne doute pas, acquiert peu."

Leonard de Vinci

LES HUMANISTES ET LA LIBERTÉ DU CORPS
L'idée de la liberté de conscience passe, pour les humanistes, par la désacralisation du corps, au profit de la sacralisation de l'intellect humain. Dès lors, il n'est pas rare de voir les humanistes monter au front des libertés des mœurs, notamment pour les femmes qui sont souvent les premières victimes de l'obscurantisme moral en matière de sexualité.
Cette position vaut aux humaniste de voir leurs idées libertines être ramené à la seule question de la sexualité, souvent accusés par les plus conservateurs, d'entretenir une forme de décadence intellectuelle voir de s'adonner à des orgies d'unions contre nature. Cette propagande, visant à faciliter des procès en hérésie contre certains intellectuels, scientifiques ou artistes humanistes, reste l'une des armes favorite des conservateurs contre la propagation des idées humanistes.
La vérité est que les humanistes comptent parmi eux aussi bien des gens aux mœurs libérés que des gens au sens moral irréprochable et aucune preuves n'est apportée d'un plus grand nombre de déviance morales parmi eux que parmi le reste de la société conformiste.

“Luxure est cause de génération.”

Leonard de Vinci

LES HUMANISTES ET LES FEMMES
Si l'idée de l'égalité des chances entre les femmes et les hommes semblent acquise dans les lois, les humanistes contestent la vérité de cette affirmation dans la pratique, considérant que les femmes restent victime d'une forme d'ostracisme pour les plus défavorisées d'entre elles et condamnent les postures hypocrites en la matière. Aussi l'un des grand combat des humanistes passe par l'émancipation de la condition féminine et le changement des mentalités quand à l'idée du corps de la femme.
En effet, si les femmes peuvent selon les lois travailler et occuper les mêmes taches que les hommes, elles demeurent prisonnières de leur fonction reproductrices, obligeant le plus grand nombre d'entre elles, trop pauvres pour se payer les services de nourrices, à des taches domestiques.
Dès lors, et conscients que l'émancipation des femmes passe par la lutte contre la détresse financière, seule responsable du cantonnement de la femme à une idée de mère au foyer, les humaniste prônent la priorité de la juste répartition des biens, vers les femmes. Cette position tend paradoxalement, à sacraliser la femme dans un autre rôle quasi divin, ne résolvant pas réellement la problématique de l'égalité homme / femme.
Malgré tout, le fait de s'emparer de cette question, fait des femmes un vecteur important de la propagation des idées humanistes. C'est également pour cette raison que les courtisanes, représentantes d'une certaine émancipation intellectuelle et corporelle de la femme, sont souvent utilisées par les humanistes comme agents pour infiltrer certains cercles de pouvoir, religieux comme politiques.

“La force naît par violence et meurt par liberté.”

Leonard de Vinci

LES HUMANISTES ET LE NOUVEL ORDRE MONDIAL
Certaines accusations laissent entendre que les humanistes seraient organisés en une société secrète nommée « La confrérie du Ruban ». Ce groupe aurait pour but de s'infiltrer dans toutes les strates de la société jusqu'au sphères du pouvoir pour mettre en place un nouvel ordre de pensée par la diffusion lente et progressive de leurs idées.
Si rien ne permet de prouver l'existence d'un tel ordre, il semble avéré, de potentats religieux à divers intellectuels de la noblesse, que les humanistes, implantés à tous les niveaux, aient bien un désir de contaminer les diverses couches de la société.
De nombreux symboles ésotériques, cachés au hasard de représentations picturales ou architecturales humanistes, jusqu'à d’étranges textes codés aux propos incompréhensibles, conforte cette idée d'un projet à long terme dont la finalité pourrait courir sur plusieurs siècles.
Selon l'imaginaire collectif, cette confrérie se réunirait dans des salons privés pour redessiner les perspectives du monde de demain et coordonner des actions contre le pouvoir conservateur, dans l'espoir de le faire vaciller un jour et instaurer leur nouvelle idée d'un ordre mondial.
Certains murmurent du bout des lèvres que cette idée porterait le nom singulier de : démocratie.

“Le mal est notre ennemi. Mais, ne serait-il pas pire qu'il fût notre ami ?”

Leonard de Vinci