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Néron
Néron
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Sam 23 Nov - 2:36
  
 
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Calphéon...
 
     Les hautes cloches de la cathédrale de Calphéon carillonnaient, leur écho profond et plaintif se répercutait sur les toitures et les mansardes des maisons du quartier, résonnant au milieu des ruelles. Les rues étaient remplit d'une foule dense qui rendait hommage à l'été en étalant sur le marché les fruit et les légumes colorés de la saison.
Quand, s'ajoutant au son des cloches, le bruit vibrant d'un clairon se fit entendre surprenant la foule qui commença à s'écarter au passage d'un puissant destrier blanc couvert d'un caparaçon sable portant les couleurs des Saints Chevaliers de Delphe. Le gonfalonier ouvrait la marche, fendant la foule. Devant lui pendait à sa lance le gonfanon du premier corps de chevaux-légers de l'Ordre des Saints Chevaliers de Delphe, "de sable à la croix Dieu d'argent accostée de deux chevaux cabrés d'argent affrontés". Derrière lui vingt neuf autre cavalier. Le premier sur un étalon perle à la robe moirée caparaçonné de blanc portant plastron. Et sur se plastron on lisait si bien les armoiries de son cavalier qu'il n'était pas nécessaire de lever les yeux d'avantage pour le reconnaître; "parti de cinople et d'argent à une épée haute d'or mise en pal, accostée d'un cheval cabré d'argent et d'un loup ravissant de gueule affrontés".

Au devant de vingt huit autre cavalier en armure, trottait le capitaine Onofrio Cortesi, qui, avec aisance guidait ses hommes dans la rue bondée du marché. La tête libre de tout casque, il scrutait la foule du bon peuple de son regard sombre et sévère.

"Réjouis toi bon peuple de Calphéon ! Voici qu'on apporte de bonnes nouvelles ! Oyez donc, citoyens ! La sorcière est tombé, que roule dans l'écume de l'oublie sa tête et les soucis !!"
Devant, le chevalier Alberto "Maximus" Borghese, qui avait eu l'honneur de porter l'étendard, apostrophait la foule sans cacher son plaisir, il savait fort bien donner de la voix, si bien que quelque poupons se mirent à pleurer sur son passage.
"Place !! Faite place ! Mirez ceux qui ont défait la sorcière et sauvez la paix, protégeant vos corps et vos âmes ! Place !"
Seul le gonfalonier entendit ce que son capitaine siffla entre ses dents et il reprit de plus belle. "Calphéon victorieuse !" Brandissant haut son étendard la foule se mit à saluer l'avancée des cavaliers avec des "hourras"
"Vivent les chevaliers de Delphe ! "Lança quelqu'un
"Vive Sa sainteté ! Vive Calphéon !"
"Vive le capitaine Cortesi !" beugla un vil flatteur.
Seul une troupe de centaure aurait pu rivaliser à cet instant avec l'adresse des cavaliers de Delphe remontant la grand rue sans bousculer les passants. Portant tous une garrocha pavoiser d'un oriflamme blanc brodé d'or et tous dans leur armure de chevalier de Delphe les trente faisaient avancer leurs montures comme un seul homme sur le pont enjambant le fleuve, remontant alors la rue marchande sous d'autre "hourras".
 
  
 
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Forteresse de Delphe...
 
     Margaret, seconde du commandant suprême, Brego Williar, donna un coup de cravache impatient sur la tige de sa botte.
Le chevalier Dioneo "Décurion" Dioné pris la parole, établissant la liste des crimes du condamné. Il s'appelait Marcello Raviel, il fut le compagnon de Teudosia et ne semblait pas entendre le chevalier de Delphe, il gardait le visage baissé. Le bourreau passa la corde autour du cou du condamné, puis recula.
Margaret donna un coup de cravache sur la tige de sa botte.
Le soleil, aveuglant comme de l'or fondu, brillait haut au-dessus des remparts du fort de Delphe. L'ombre des poteaux des gibets s'étiraient sur le sol. Une nouvelle belle journée se levait sur Calphéon.
Brego Williar, le commandeur Suprême des Chevaliers de Delphe, leva le bras puis l'abaissa.
Le billot fut basculé à coup de pied.

  
 
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Calphéon...
 
     Les cloches de Calphéon carillonnaient, effarouchant les mouettes.
Le parvis de la cathédrale était encore occupé par les nombreux croyants qui sortaient à peine de la messe de ce jour, les cavaliers déboulèrent sur la grande place, en ordre, au trot et sous les vivats des citoyens qui les avaient suivit jusqu'ici. Devant flottait toujours le gonfanon et le chevalier dit "Maximus" hurlait toujours. A l'ordre simple de leur capitaine les chevaliers stoppèrent leurs montures en parfait arc de cercle aux pieds de l'escalier menant à la salle du conseil. C'est alors que le capitaine talonna sa fringuante monture à la robe dorée et se retrouva en deux bonds puissants au sommet, sur le parvis du conseil de Kalis.
Le gonfanon du premier corps de chevaux léger flottait au vent de ce début de journée estival, les cloches de Calphéon carillonnaient dans toute la cité.
Partout résonnait leur écho solennel, profond et digne.
Quand le capitaine pris la parole il était toujours en selle, passant le haut portique de la salle du conseil il laissa tomber sur la table en cercle un lourd paquet, un sac poisseux d'où s'échappait une odeur atroce de viande rance. En percutant le tablier de marbre quelque grain de sel et des rognures d'argent s'en échappèrent, ce qui devait être une chevelure grisonnante déroula quelque boucles sèches à la vue des conseillés.
"Voici la tête de notre ennemie, la sorcière Teudosia qui menaça Calphéon. Que le conseil prendre acte; les chevaliers de Delphe ont écarté la menace qui planait sur notre république." 
Faisant volte face le chevalier revint se présenter à la foule sur la grande place.
"PEUPLE DE CALPHÉON ! Moi, Onofrio Cortesi, je vous offre la tête de l'abominable et terrible monstre ! La tête de la nécromancienne ! Vous n'avez plus rien à craindre !"
Les vivats redoublèrent quand le chevalier tira son épée, pointant le ciel de sa lame d'argent.
"Peuple de Calphéon ! Rendez hommages aux soldat qui sont tombé en protégeant notre République ! Gloire à eux ! Gloire à Calphéon ! Gloire à la République ! Gloire à Dieu ! "
Les cloches continuaient de sonner, sur le parvis la foule s'agitait autours des chevaliers. En deux nouveaux bond, le capitaine de Delphe retrouva ses hommes en contre bas et dans un même mouvement la troupe repris sa route, s'en retournant protéger la République sur d'autres fronts.

  
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